Gestalt Psychopraticienne avec la Respiration Holotropique et Hypnose et les Bols chantants (Tibétains)

✅ Posture et outils

Ma posture, en tant que Gestalt psychopraticienne, repose sur la présence à l’autre, une forme d’attention sensible, disponible à ce qui émerge. Être là permet d’accueillir avec curiosité et bienveillance ce qui se vit ici, maintenant, entre nous.

J’ai foi dans le processus relationnel, un lien vivant, transformant.

Pour soutenir ma posture d’accompagnante, j’intègre des outils, ou pratiques complémentaires telles que la respiration holotropique, l’hypnose, les “bols chantants” (tibétains). Ces pratiques facilitent l’exploration d’états élargis de conscience, avec la libération de tensions profondes et l’accès à des ressources intérieures souvent insoupçonnées –  des informations transformantes.

Ces pratiques sont toujours au service de l’autre, consolidant la relation de confiance, “l’alliance thérapeutique”, nécessaire pour apprendre à aller vers soi.

« La conscience passe par le corps, qui est la matière de notre élan de vie (…) Moi, thérapeute, j’entre dans la conscience de ce qui se passe pour moi en face de toi (…) et je t’accompagne pour que tu développes, toi aussi, ta capacité à être dans la conscience» (La Pleine Conscience en Psychothérapie, Jean-Marie Delacroix).

✅ Mon intention ?

Offrir à chacun une présence incarnée et soutenante. Être là pour accueillir ce qui vient, notamment lorsque la maladie s’invite, avec la douleur et les peurs, fragilisant l’élan de vie. 

Ma posture est un engagement dans l’expérience partagée ensemble : apprendre à percevoir, sentir, refléter. Au fil des séances, l’histoire thérapeutique informe et ouvre des espaces. Ensemble, nous mobilisons ce qui cherche à renaître, s’ajuster et créer. C’est un chemin de réappropriation de soi dans son corps avec de l’élan, oublié.

Mon souhait est qu’au terme de ce parcours, chaque personne reparte avec un souffle renouvelé, une lumière ravivée, amorçant quelques pas tout neufs.

Pour se faire, moi thérapeute, je choisis d’emprunter les ponts vers l’autre : je vois la souffrance comme une interruption créatrice, issue d’une rupture relationnelle de champ, laissant la personne figée, malade d’absence et seule. L’absence devient le possible pont entre nous (L’absence est le pont entre nous : Gestalt-thérapie des expériences dépressives, Gianni Francesseti) et l’enjeu consiste à rejoindre l’autre où que soit son île.

Le thérapeute parcourt le pont des oubliés et se rend attentif à l’émergence de contacts et de formes nouvelles, en mobilisant une conscience relationnelle, sensible et aimante. Il guette et accouche le vivant.

✅ Notre intention en oncologie, en relation avec l’équipe ?

J’ai accepté la responsabilité du Centre ReSource MAVILA : en équipe, nous sentons et pensons des parcours complémentaires à la médecine conventionnelle. Chaque praticien apporte sa couleur au service d’une oeuvre commune qui soutient la personne dans sa globalité.

Tous ensemble, coordinateurs, thérapeutes, soignants patients et aussi aidants, nous construisons des parcours d’éducation thérapeutique qui font du bien, en séances individuelles et collectives. 

Notre souhait ? Que chacun puisse se réapproprier son être, sa santé et son agir, éprouvant ensemble au-delà des épreuves, cette intime étincelle capable de soleil.